Notre histoire :
Alors que la 2ème Guerre mondiale laissait sur son passage d’innombrables orphelins en Europe, un homme d’affaire suisse a relevé le défi. En 1948, Jean André fit venir en Suisse le premier groupe de 120 enfants allemands. La moitié d’entre eux logeaient à Jura-Rosaly, la première maison d’accueil du GWI en Suisse. L’autre moitié était logée dans des familles du village voisin. Là, ils étaient bien nourris, étaient entourés d’affection et beaucoup comprenaient que Dieu les aimait. Après 2-3 mois, ils rentraient chez eux en pleine forme et mieux équipés pour devenir ce que Dieu les appelait à être.
Jean André consacra beaucoup de temps et d’énergie à ce ministère, tout en s’acquittant de ses responsabilités à la direction de l’entreprise internationale d’import-export de céréales. De par son travail qui l’amenait à voyager à travers l’Europe, il prit rapidement la mesure de l’impact que la guerre avait eu sur les enfants du continent. A la suite des orphelins allemands, il invita en Suisse des enfants d’autres pays comme la France, la Grèce, l’Autriche, la Grande-Bretagne et l’Espagne afin de les aider à se remettre des souffrances qu’ils avaient vécues. Dès le départ, Jean André a mis l’accent sur le travail de suite et la formation de disciples, en créant des centres de continuation dans chaque pays.
A la fin des années 60, non seulement l’entreprise prenait de l’ampleur au niveau international, mais le ministère du Grain de Blé se développait aussi de son côté jusqu’en Argentine. C’est là qu’en 1974, Jean André vit un de ses rêves devenir réalité : que les églises locales aient à disposition un lieu magnifique pour y organiser des activités pour les enfants et les jeunes. Il acheta dans ce but une propriété à une heure de route de Buenos Aires. Au fil des ans, ce parc de 70 hectares est devenu un centre d’évènements importants où des milliers de personnes se rassemblent pour des camps bibliques, des compétitions sportives, des festivals de musique et d’autres activité.
Dans les années 80, le fondateur nomma son beau-fils, André Richir, comme directeur du Grain de Blé. Ce fut le début d’une période d’expansion avec l’arrivée en Suisse d’enfants d’Angleterre de familles de mineurs, de Pologne, de Hongrie, de Roumanie et du Liban, alors déchiré par la guerre. Dès 1991, après la chute du rideau de fer, des groupes d’enfants russes commencèrent à être accueillis en Suisse. Il devint évident qu’il était nécessaire non seulement d’organiser des camps de quelques semaines mais d’assurer aussi un suivi des enfants dans leur pays d’origine.